Jeudi 28 mars, la finale Alsace de Ma thèse en 180 secondes* a eu lieu en amphithéâtre Cavaillès, au Patio. Une soirée animée avec humour par Pierre-Paul Castelli et en présence d’un public très chaleureux. Parmi les onze concurrents, Farah Bouhedda, doctorante au laboratoire Architecture et réactivité de l'ARN, s’est vu décerner le prix du jury et celui du public. Blandine Chazarin, qui réalise sa thèse à l’Institut pluridisciplinaire Hubert-Curien, a quant à elle reçu le prix des lycéens.
Dans l'amphithéâtre Cavaillès, les spectateurs sont placés par les organisateurs, comme au théâtre. Un homme enlève son pull, la tension et la chaleur montent. « Les candidats doivent stresser », clame un spectateur. Pas le cas d’Antoine Mousson, selon sa directrice de thèse, assise un rang plus bas. Les lumières s’éteignent. « Quel silence tout à coup », clame Pierre-Paul Castelli, maître de cérémonie, pour annoncer le début de la soirée. « C’est un exercice redoutable », ajoute-t-il, mais « un spectacle pour nous ». Les doctorants n’ont que trois minutes pour expliquer leur sujet de thèse. Avant de laisser la place aux candidats, il demande au président de l’Université de Strasbourg de s’essayer à l’exercice, histoire de tester le chronomètre une dernière fois. Défi relevé avec succès pour Michel Deneken.
La première doctorante en lice, Blandine Chazarin, ouvre le bal, nous invitant à un voyage sur Mars. Chaque doctorant expose son sujet en le vulgarisant le plus possible, une seule diapositive à l’appui. Antoine Mousson compare la propagation du cancer à l’évasion des Dalton, tandis que Benoît Ribon évoque le métabolisme de son chat pour expliquer la dynamique des territoires.